Petites aventures autour du monde

Semaine riche en découvertes:
- découverte d'une virée insolite dans  Paris en deux chevaux
- découverte de l'hôtel du Fouquet's à Paris (Et une nuit gagnée là bas, une! ;p)
- l'achat de mon manga du moment : Les gouttes de Dieu (ed 17 et 18)

Donc une virée sympatoche les cheveux au vent, dans une voiture d'exception.
J'ai trouvé cette compagnie par hasard grâce à un autre blog 'je ne me souviens plus lequel hellocoton ou koming up mais je vous conseillerai les deux car ils sont plein de bonnes idées, bons plans dans tous les domaines).
Voici le lien donc pour une virée en famille, entre copines ou en amoureux dans Paris:
http://www.4roues-sous-1parapluie.com/

     J'avais choisie la "virée farfelue" qui nous emmenés au coeur du quartier latin, de St Germain, nous a fait passé par la place Vendôme, la place des Vosges, l'île de la cité, le quartier du Marais que je ne connaissais pas très bien. En plus d'être agréable et serein (il faut bien ça pour ne pas se laisser prendre la place par les Mercedes, Volswagen et autres bolides parisiens, notre chauffeur n'en a pas oublié d'être un très bon guide qui on le voit à a coeur d'apprendre et de comprendre notre belle capitale au jour le jour. Alors même si le moteur est un peu bruyant, même si on sent un peu l'essence en sortant de la voiture, on retrouve des émotions de notre enfance et c'est là tout l'intérêt!!

Petite poursuite de mes visites à l'hôtel du Fouquet's. Et oui car on aurait tendance à l'oublier mais en plus d'être le restaurant si renommé des Champs Elysées, le Fouquet's dispose aussi de son hôtel avec son entrée très discrète avenue Georges V. Un établissement tout juste rénové qui peut se vanter d'avoir été le premier à recevoir sa plaque indiquant son ascencion dans le monde des palaces parisiens. Disposant d'un des plus beaux spa de la capitale (que j'ai pas eu l'occasion de visiter malheureusement), nous sommes accueillis sur la terrasse de l'hôtel, mon endroit préféré de la soirée. Des murs où sont disposés des barreaux d'acier en enfilade qui ont un effet des plus remarquables et intéressant. Au milieu une façade où s'affiche la technique du moulé posé (expression qui me vaudra ma victoire au quizz organisé dans la soirée et donc ma prochaine nuit à l'hôtel ;p). Un havre de paix en plein coeur des Champs.

Je suis cependant beaucoup moins enthousiaste quant aux chambres de l'hôtel. Nous ne visiterons (que) la suite présidentielle mais je n'ai pas "accroché". Trop terne et trop basique à mon goût... Maintenant je veux bien y passer quelques jours mais j'ai vu mieux, beaucoup mieux... La qualité est là c'est sûr, l'espace aussi, la vue sur la Tour Eiffel mais la chaleurosité elle je trouve manque. Des tons marrons, écrus, des matières sobres et en bois peint. Allez je veux bien être invitée rien que pour la salle de bains ;D

Ensuite dîner au restaurant le Diane, tout petit restau qui ressemblerait à s'y méprendre à un salon privé. Un service bon mais sans grande valeur ajoutée mais une cuisine waouh!! Voici le menu:

  - Gambas cameron en tarte fine 
  - Pavé de gigot d'agneau de Quercy
  - Fraises gariguettes et biscuit financier au miel

Accompagné de Champagne Pommery Pop Earth (champagne bio), de Mercurey Château de Chamirey et de Santenay 1er cru "Les Gravières". 

Allez pour terminer mes aventures de la semaine, une dédicace à mon livre de chevet sur les vins: Les Gouttes de Dieu qui réunit bon nombre de mes passions: le voyage, le vin et la gastronomie. Des relations humaines entourées de mystère, des personnages qui sont guidés par leur passion pour le vin et qui les emmènent dans des voyages humains, internes et mystérieux... Alors pour ceux qui ont l'occasion! Go!!

Oui oui je sais je dois essayer d'être plus assidue...
Donc me voilà de retour de la capitale espagnole depuis déjà quelques jours. Dommage le beau temps n'était pas au rendez-vous pour ce week end de Pâques. Qui l'eut cru moi qui voulait prendre un week end au soleil au début du printemps, il faisait plus beau et plus chaud dans la capitale française... comme quoi dame nature agit bien selon ses désirs...

Mon arrivée à Madrid s'est fait dans une quiétude inattendue... en effet vendredi de Pâques, les madrilains ont tous migré vers la campagne environnantes retrouvant les leurs. Personne donc dans le métro ne serait-ce que moi et 2 femmes, touristes tout comme moi à la recherche de leur itinéraire de la journée. Le métro est particulièrement propre à Madrid, tout à fait appréciable.

Après avoir échangé deux mots d'espagnol à l'aéroport me voilà arrivée dans ma résidence du week end, un appartement dans la partie sud de la capitale. Retrouvailles avec d'anciens amis de Montpellier, connaissance avec un français travaillant à Madrid et nous voilà dans les rues de la belle espagnole. Belle, ce n'est peut être pas le mot adéquat, en effet Madrid a du charme, des batiments imposants, une mairie à faire pâlir certains de nos monuments parisiens mais Madrid est une capitale... et moi les capitales j'en ai en fait un peu assez. Je suis dans une période où j'ai envie de voir du vert, de l'espace, de courir sur la plage, de pédaler à travers les champs de fleur, de décourvir l'arrière pays, etc. Je ne vais pas me plaindre, beaucoup m'envirait je le sais mais il est vrai que mes envies de nature sont prédominantes et me retrouver en ville me fait ressentir un peu claustrophobe...

La ville a tout de même de quoi offrir aux personnes de passage:
- la grande rue commerçante
- les petites places comme Plaza Santa Ana (ma favorite)
- le quartier autour de cette petite place
- le parc du buen Retiro où l'on pagaie sur le lac si renommé (un petit air de Hyde Park en été)
- l'animation sur la place de la puerta del Sol avec son ours et l'arbousier (le symbole de la ville)
- la Plaza Mayor, toute carrée et identique à mes souvenirs de collège
- le marché San Miguel et son effervescence
- le Palais Royal

Bref Madrid a de quoi fairemais ne m'a pas permis de me sentir vraiment en Espagne car pour moi un pays doit respirer ses clichés, qu'ils soient bons ou mauvais. Je ne suis pas bornée pour penser qu'un pays se résume à ses clichés (sinon que deviendrions nous en France ;p) mais par exemple quand je vais dans une ville en Espagne, je veux voir des placettes, des petites rues pavées et des bars à tapas à ses recoins , manger des tapas et entendre les gens se divertirent avec une bonne sangria à la main, je veux sentir les brioches qui sortent du four, je veux voir de la couleur dans les vêtements des gens, des gens avec du ventre, des femmes avec des chignons, des robes gitanes, je veux entendre de la guitare au recoin d'une rue, je veux entendre crier le papy du village, je veux voir des signes religieux à tout coin de rue... Bref je veux me sentir en Espagne et Madrid me fait sentir... dans une capitale: les gens portent les mêmes vêtements de marque, les jeunes sortent pour boire, les restaurants se sont adaptés à la clientèle mondiale, les distances sont tellement longues qu'il faille prendre le bus ou le métro pour aller du nord au sud de la ville, les quelques parcs sont là pour donner une escapade de fraîcheur à ses habitants...

Mais c'est aussi ça Madrid, une capitale en pleine effervescence, qui sort la tête de l'eau (enfin avec toujours 20% de chômage), qui accueille des personnes venant du monde entier pour sa qualité de vie, pour sa situation géographique, pour ses gens hospitaliers. Alors que j'ai aimé ou pas, là n'est pas vraiment la question. Madrid est une ville à voir comme tout ce qui existe dans le monde car sans avoir vu, sans connaître on ne peut pas se faire son opinion! Et cette fois ma visite avait pour intérêt principal me retrouver avec mes amis et fêter mon anniversaire. Ce qui  a été effectué avec grand succès par un aperçu de la ville avant la tombée de la pluie, beaucoup de parties d'échec, une fête d'anniversaire bien arrosée, un peu de shopping et le visionnage d'un match de football Madrid-Valence avec une écrasante défaite pour Valence 6-3! Bref un programme que j'aurai pu faire à Paris mais j'étais à Madrid!!! ;-)

Je n'écrirai pas longtemps aujourd'hui car hier j'ai pris une petite heure pour raconter ma visite au Ritz, ma découverte du peintre Odilon redon et ma courte irruption au salon ArtParis du Grand Palais et au moment de loader tout ça sur le site, et bien mon profil s'est déconnecté et je n'ai rien pu récupérer...

Alors aujourd'hui ce sera court...
Visite irréelle au Ritz Hôtel à Paris pour une immersion dans le luxe, la grandeur et l'histoire: http://www.ritzparis.com/home_ritz/home.asp?show_all=1   

Découverte d'un contemporain de Monet pour moi inconnu à l'époque et artiste de la célèbre araignée qui sourit:
http://www.rmn.fr/francais/les-musees-et-leurs-expositions/grand-palais-galeries-nationales-9/expositions/odilon-redon

Salon ArtParis dédié à tous les amateurs d'art contemporain et à ceux qui souhaitent se montrer:
http://artparis.fr/2011/fr/

Voilà désolée mais le coeur n'y ait pas de recommencer...

Et voilà bientôt la fin de l'hiver à Paris, les arbres commencent à bourgeonner, les terrasses commencent à faire le plein, le soleil montre le bout de son nez... Heureusement car en ce triste jour, où le Japon est à son tour plongé dans une catastrophe naturelle sans précédnet il nous faut bien un peu de fraîcheur et de légéreté pour continuer d'apprécier cette planète dans laquelle nous vivons.

Bref, je suis là pour parler vins et de mes dernières découvertes. La semaine dernière, j'ai eu la chance de participer au salon des vins   du Rhône auPont du Gard. De nombreux vins à déguster, en plus avec un gros rhume, de plusieurs appellations: Costières de Nîmes, Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Villages, Signargues,et plus tard Tavel (le rosé bien connu du grand public) et Lirac. Des vins puissants de part et d'autres, des blancs pas toujours à mon goût mais je ne sais pas si c'est à cause de mon rhume ou de mes préférences gustatives... Les blancs sont assez minéraux alors que les rouges sont très tanniques, laissant de belles dents toutes violettes (ce n'est pas vraiment le jour pour sourire heureusement): syrah, grenache, cinsault, carignan, des cépages qui laissent des traces! ;p

Quelquesbelles découvertes (parce qu'on ne peut pas tout apprécier et tout goûter évidemment) dont le château St Roch en appellation Côtes du Rhône, Lirac et Châteauneuf du Pape. Toute la gamme est à découvrir du blanc au rouge en passant par le rosé, que du bon! Des vins amples, fruités et tanniques, et avec un très bel équilibre. Sinon je recommanderais: les Courac et le Mont Redon 2008 en Châteauneuf du Pape et le Marie Blanche Signargues 2007. On a aussi bien aimé la cuvée "Les enfants terribles" du Mas Carlot autant pour le vin que pour la passion de sa créatrice pour son travail.

De retour sur Paris, j'ai participé à l'ouverture de la nouvelle boutique Lavinia à la Défense. Boutique plus petite que je ne pensais mais qui a de quoi faire : en dégustation un château Haut Brion de 1970 et des cuvées du monde entier que l'on peut acheter avec une carte de 10 à 50 euros (mieux vaut prendre cette dernière pour déguster le château Haut Brion). Nous nous opterons pour le pouilly fumé et un côte du rhône encore un peu jeune mais pas désagréable pris avec un foie gras à l'armagnac et un tartare de saint jacques, on ne se refuse rien, c'est l'ouverture! ;p

A bientôt pour les prochaines dégustations!

S'il y a un bon côté dans mon nouveau job, c'est sans conteste d'avoir la chance d'aller dans des endroits extraordinaires et parfois inaccessibles. Et je ne vous cache pas ma joie d'avoir ce privilège!

Alors cette semaine j'ai pu franchir les portes du Park Hyatt, situé rue de la paix à côté de la Place Vendôme. Une entrée toute discrète pour un hôtel de charme et de renommée certaine. Accueillis dans la suite présidentielle où Jonnhy Depp, Vanessa Paradis et leurs enfants venaient de passer un an, nous avons pu profiter quelques instants de ce privilège de déguster petits fours et champagne à profusion. Un duplex impressionnant où la taille de la salle de bain dépasse celle de la chambre: table de massage, lavabo pour coiffeur, appareils de muscu, baignoire à jets, dressing de 20 à 25m²... Balcon tout du long. Couleurs dorées, parme et bois... le grand luxe! Et la pièce du dessous avec sa cheminée, son piano, son autre balcon. La qualité des mets qui nous sont proposés n'a de cesse d'égaler la qualité de réception de nos hôtes ni la qualité du service. Et pour courroner le tout un petit tirage au sort me fait gagner un massage au Spa de l'hôtel!! Alors je reviendrai écrire quelques lignes pour vous en parler...

http://paris.vendome.hyatt.com/hyatt/hotels/index.jsp?language=fr

Voilà j'ai enfin pu voir un autre des nombreux spectacles du Cirque du Soleil. J'avais vu La Nouba, à Orlando en Floride, il y a maintenant 5 ans (ouh que le temps passe vite) et revu il y a 3 ans. Bref, j'avais gardé un souvenir inoubliable de ce spectacle riche en couleurs, bluffant, dynamique, magnifique! Cette fois c'était au Zénith de Paris que je suis allé assister au spectacle Saltimbanco. Et pour être franche, j'ai été un peu déçue... par les différents numéros qui étaient un peu longuet... Et aussi beaucoup de temps entre chaque numéro comblé par les personnages fétiches du Cirque du Soleil mais tout de même je ne me souvenais pas de autant de temps entre chaque numéro pour La Noua. Certes le public semblait apprécier mais moi j'ai vraiment trouvé qu'il y avait plus de temps entre les numéros que de numéros en eux mêmes. Biensûr les trapézistes, les contorsionistes jouent leur numéro à la perfection et rien n'est à redire sur la qualité du spectacle mais juste sur leur mise en scène.

Des costumes toujours aussi colorés qui font rêver, des artistes de haut haut haut niveau, une musique réglée à la perfection sur les mouvements des artistes. Et puis la chance de voir Bercy pour la première fois avec son mur de pelouse où les enfants font de la luge (sans luge). Bref je ne regrette pas le moins du monde d'être allée au spectacle et retournerai volontiers assister à un prochain.

http://www.cirquedusoleil.com/fr/shows/saltimbanco/default.aspx

Montée du Pic St Loup

Ce matin en me levant je ne savais pas si je devais rester à la maison ou partir découvrir un site jusque là inconnu. C'est en ouvrant mes volets que je me suis décidée sans demi mesure: soleil éclatant, 15°C à 10h30 (oui je sais je me lève tard en ce moment, c'est ce qui s'appelle des vacances), c'est parti pour l'ascencion du Pic St Loup, haut sommet de la région Hérault culminant à 658m d'altitude.

Situé à 25min de Montpellier, je pars confiante d'arriver au plus vite et de profiter pleinement de ma journée sur ce site si convoité. Les personnes qui me connaissent ne s'étonneront donc pas qu'il m'ait fallu 1h au lieu des 25min estimées pour atteindre Cazevieille, point de départ du sentier de randonnée pour le Pic. Peu importe, la voiture est enfin garée et c'est avec élan que je m'avance vers le début de la ballade. Aucun panneau d'information ou flèches indiquant le départ ce qui me laisse plutôt surprise compte tenu de la popularité de la ballade...

Début de la rando entourée par la garrigue environnante. Sur le sol, la roche dessine comme un squelette en forme de dos de dinosaure... l'activité tectonique de la région a profondément marqué la géologie de ce lieu et il faut faire attention à bien caler ses pieds par instant ou alors on pourrait rester coincé par mégarde. La végétation se fait de plus en plus dense à mesure que l'on entame la montée : chêne vert, chêne Kermes, pin d'Alep m'entourent (je ne suis pas si connaisseuse ne vous laissez pas avoir mais internet c'est au top pour les recherches!;p). Assez étonnant, l'écorce des chênes est comme nettoyée et polie et lorsque je la touche je suis surprise par la franche douceur de cet arbre. Comme la douceur de l'endroit: le temps y est magnifique aujourd'hui et la ballade n'en est que plus agréable. Tout au long de la montée, j'entends au-dessus de moi des planeurs qui s'en donnent à coeur joie dans cet écrin magnifique. Je me demande d'ailleurs si la montagne n'a pas tiré son nom du bruit que l'on entend lorsque ces derniers tournent au dessus du pic. Il y a bel et bien une légende derrière son histoire malgré mon intérêt pour les hurlements des planneurs :

"Le pic Saint-Loup tient son nom d'une légende d'amour médiévale. Trois frères, Loup, Guiral et Clair, tous amoureux de la belle Bertrade, partirent en croisade sans savoir lequel d'entre eux elle choisirait comme époux. Au retour de Terre sainte, la bien-aimée avait trépassé. Désespérés, ils décidèrent de vivre en ermites au sommet de trois pitons voisins. Celui sur lequel vivait Guiral devint le mont Saint-Guiral. Il est situé près du mont Aigoual et son dôme granitique culmine à 1 366 mètres. Celui sur lequel vivait Clair fut nommé le mont Saint-Clair (175 mètres, c'est à ses pieds qu'est bâtie la ville de Sète). Installé sur le pic auquel il donnera son nom, Thieri Loup mourut le dernier. Comme ses deux frères, il avait allumé tous les 19 mars de sa vie un feu en la mémoire de sa bien aimée." légende tirée de wikipedia.fr

Pas mal de randonneurs rencontrés le long de la route, pour finalement arriver au sommet après une bonne suée. Là encore ceux qui me connaîtront sauront que en ce qui concerne les activités physiques soit j'y vais à fond soit je ne fais rien du coup quand je suis partie rien ne m'arrête... je crois m'être arrêtée 2 fois seulement pendant les 1h30 d'ascencion pour reprendre quelques forces. Arrivée donc bien trempée en haut (je le rappelle il faisait 20°C : un vrai mois de juillet pour le Nord) et là on retient son souffle... Petite chapelle sur la droite et grande croix sur la gauche: le Graal des Montpelliérains est enfin devant moi! Tous les randonneurs arrivés à destination admirent le panorama qui se découvre en avançant vers une dernière barrière de pierre (comme si celle-ci protégeait les visiteurs de s'aventurer trop loin). Espace minime adossé au flanc de la montagne abrupte qui permet de créer un espace convivial où les familles viennent déjeuner le week end. Apparemment le Pic St Loup ce n'est pas l'histoire d'une seule fois, c'est une histoire d'amour qu'on renouvelle à chaque occasion. Pour moi ce sera certainement la seule et unique fois que je pourrai admirer ce spectacle alors tous mes sens sont en éveil: la vue grâce à ce temps si dégagé qui me permet de voir les Cévennes, la montagne de l'Hortus et sa causse d'un côté et la mer de l'autre, l'ouie grâce au ballet des planneurs qui ajoutent à la magie de l'instant, le goût car moi aussi j'ai amené mon pique nique (sans le fameux pic st loup, vin AOC mais ce soir il y a intérêt à ce que je me rattrape!) et le toucher assise sur les rochers à flanc de colline je retiens mon souffle et moi qui d'habitude souffre du vertige j'ai l'impression de m'être habituée à ce sentiment d'aspiration par le bas (merci sans doute à la Nouvelle Zélande et ces paysages fascinants pour ça).

Quelques photos le temps de tester mon nouveau zoom 55-250 et c'est parti pour la descente! Comme quoi pas besoin d'aller très loin pour être émerveillée...
Evidemment le soir je ne manquerai pas de tester un vin de la région comme je me l'étais promis (celui-là il était mérité!!).

Petit message sur moi pour ceux qui ne me connaissent pas...

Alors j'ai 28 ans, je suis vendéenne d'origine mais citoyenne du monde dans l'âme (enfin j'essaie et c'est plus facile à dire qu'à faire). Depuis toute petite je voue un culte aux voyages et à la découverte que j'entretiens sans cesse comme une activité physique. Je pense que je tiens ce goût de mes parents qui me laissaient à la maison du haut de mes 8 ans et pendant les années qui suivirent alors que eux faisaient des voyages magnifiques via la société de mon père. J'attendais leur retour (et les cadeaux) avec tant d'impatience: récits de voyage, photos, tissus, bijoux tout ce qu'ils me racontaient me fascinait.

A mon tour donc maintenant de parcourir le monde, de rencontrer les locaux, de revenir avec des souvenirs plein la tête. J'ai habité et travaillé dans l'hôtellerie et la restauration en Espagne, aux Etats Unis, en Suisse, en Angleterre, en Nouvelle Zélande et en France (j'allais l'oublier) et parcouru de nombreux autres pays pour le plaisir (mais il m'en reste encore beaucoup et je n'aurai sûrement pas assez de toute une vie pour découvrir tout ce que je souhaite). Désormais le temps de stabiliser la "bête" est peut être arrivé et me voici prête à m'installer sur Paris pour une période indéterminée... Pas d'inquiétude, je ne vais pas m'arrêter de voyager mais seulement le faire différement!